Tuesday, January 21, 2020

Villa-Lobos & Mindinha with Guiomar Novaes in New York

Another great photo from the new Museu Villa-Lobos website. Villa-Lobos with Arminda & the great pianist Guiomar Novaes, at the Hotel Alrae in New York, 1958. The Alrae, on East 64th Street, reopened in 1984 after a complete renovation as the Hôtel Plaza Athénée.

Creative Commons Atribuição-Sem Derivações 3.0 Não Adaptada - Museu Villa-Lobos

The print behind Villa is Charles de Montfort's Place Gaillon Hotel de Lyon.

Guiomar Novaes plays the first movement of Bachianas Brasileiras no. 4.

Monday, January 6, 2020

Villa-Lobos Symposium in Paris

The Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris is organizing a Villa-Lobos Symposium to be held on Friday, January 10, 2020. Oh, to be in Paris!


Here is the program for the day:

9 H 30
MOT D’ACCUEIL
Fabre Guin et Etienne Kippelen

9 H 45
LES INFLUENCES FRANÇAISES DANS LA MUSIQUE DE VILLA-LOBOS – UN REGARD INTERPRÉTATIF
Simone Menezes

Le rôle de l'interprète dans la musique de Villa-Lobos est fondamental. Profondément prolifique, Heitor VillaLobos ne retouchait que très rarement son œuvre en laissant se rôle à l'interprète. Interpréter Villa-Lobos signifie également se plonger dans l'œuvre de VillaLobos. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre la musique brésilienne et l'influence française exercée dans son œuvre. Nous mettrons en évidences trois éléments de l'influence française dans la musique de Villa-Lobos : le prise en compte du temps, la préférence pour les formes libres et l'importance des éléments extra-musicaux.

10 H 15
UN PAYSAGE SONORE BRÉSILIEN DE VILLA-LOBOS
Cécile Delétré et élèves de la classe d’ethnomusicologie

Par le voyage, mais plus probablement encore par l’enregistrement, Heitor Villa-Lobos a fait connaissance des musiques populaires et traditionnelles de son pays. Après avoir explicité brièvement ces deux notions, le populaire et le traditionnel, la classe d’ethnomusicologie donnera à entendre, explications à la clé, quelques extraits de musique amérindienne, afro-américaine et brésilienne
représentatifs de la musique du Brésil de Villa-Lobos.

10 H 45 PAUSE

11 H
INTERCULTURALITÉS DANS LA COOPÉRATION FRANCO-BRÉSILIENNE : LE CAS DU CHORO, MUSIQUE MÉTISSE ET « ÂME DU PEUPLE BRÉSILIEN » SELON VILLA-LOBOS
Étienne Clément

Dans le contexte pluriséculaire des relations historiques et musicales franco-brésiliennes, nous aborderons les interculturalités dont s’est servi le compositeur Villa-Lobos pour faire de son œuvre une synthèse de la musique classique européenne et de la musique populaire brésilienne, et notamment du genre choro. À partir de la naissance du choro (années 1880) et de celle de
Villa-Lobos (1887), nous proposons une approche historique et linguistique des interculturalités France-Brésil afin de s’interroger sur la place qu’a eu le choro dans la formation de Villa-Lobos.

11 H 30
AUTOUR DE MAGDALENA ET YERMA, DEUX OUVRAGES LYRIQUES DE VILLA-LOBOS
Rémi Jacobs

Magdalena et Yerma illustrent les deux versants de la création de Villa-Lobos Obéissant à la mode des « musicals » américains, Magdalena offre le spectacle bariolé d’un exotisme amérindien mêlé de parisianisme Belle époque. Villa-Lobos y a réutilisé des thèmes favoris d’œuvres antérieures.
Inspiré par la pièce écrite de Garcia Lorca (1934), Yerma se résume à un huis-clos mettant en jeu, dans un milieu campagnard, une femme en mal d’enfant en butte aux sarcasmes de ses voisines et à l’indifférence de son mari. Drame intime écrit en espagnol par un Villa-Lobos qui a adopté une diction lyrique linéaire soutenue par une orchestration minimaliste.

12 H
LE NONETTO (1923) DE VILLA-LOBOS : UNE MUSIQUE DE « SAUVAGE » ?
Étienne Kippelen

En écrivant son nonette quelques mois avant d’embarquer pour la France, Villa-Lobos dépeint un tableau volontairement chamarré du Brésil. De la formation, totalement insolite (flûte, hautbois, clarinette, saxophone alto et baryton, basson, harpe, piano, célesta, dixhuit instruments de percussion et chœur mixte), où le chœur mixte, notablement sous-employé, sert de faire-valoir, jusqu’à l’éclatement extrême du discours, frisant la maladresse : tout semble indiquer qu’il s’agit d’une musique de « sauvage », selon les critères entendus comme tels en Europe et notamment dans la
France de l’entre-deux-guerres, friand d’exotisme et de dépaysement radical. Influencé par le rythme stravinskien, les incantations varésiennes et le bruitisme primal d’un George Antheil, ce nonette obtient un franc succès à Paris lors de sa création et servit de réservoir d’idées lors de la
composition de plusieurs Chôros. Nous nous proposons d’étudier cette partition aujourd’hui tombée dans l’oubli, à l’aune d’une esthétique du « sauvage », à laquelle VillaLobos lui-même donner un certain crédit, notamment lors de son deuxième voyage à Paris en 1927.

12 H 30
QUESTIONS ET ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC

The day ends with a concert of L'Orchestre Du Conservatoire, conducted by Simone Menezes: Vendredi 10 janvier à 19 h, Conservatoire de Paris, Salle Rémy-Pflimlin
Entrée libre sur réservation


Sunday, January 5, 2020

At the Bedford Hotel


Villa-Lobos's favourite place in Europe was always Paris, and in the 1950s he spent a fair bit of time at the Hotel Bedford, 17 rue de l’Arcade, in the 8th District, near the Champs-Élysées. I made my own pilgrimage there in 2004 when we visited Paris. The picture above, from the new Museu Villa-Lobos website, is from the Restaurante Nino in the Hotel. Villa & Mindinha are enjoying their meal with friends, including the pianist Marguerite Long (sitting on Villa's left) and the composer Florent Schmitt (the white-haired, bearded gentleman on Mindinha's right.

Villa was pleased and flattered when he was offered the same suite used by the Emperor of Brazil, Pedro II, during his exile after 1889. He even used the Emperor's writing desk. In 1971 the Brazilian ambassador arranged for this plaque. I remember it from my visit, but I don't see it on Google Street View.

photo: Ed Tervooren